Galerie MAM | LES ARTISTES
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LES ARTISTES

Lindou

SALIFOU LINDOU

Artiste plasticien et sculpteur, Salifou Lindou est né en 1965 à Foumban. Il a été parmi les artistes de la sélection officielle de la Biennale d’art contemporain africain de Dakar, Dak’art 1998.
Il est membre fondateur du Cercle Kapsiki, un collectif de cinq plasticiens de Douala principalement préoccupé par les questions urbaines et l’accompagnement de jeunes créateurs. Ses œuvres sont une alchimie de matières; tôle, terre, cuir, verre, acier, toile de jute, il aime poncer, effacer, nous faire découvrir ce qu’il y a derrière la matière. L’artiste façonne, structure et déstructure. Salifou expérimente et cherche…sans cesse de nouveaux matériaux, souvent de récupération, pour en tirer le meilleur.

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SAMUEL FOSSO

Après une errance douloureuse du Cameroun au Nigéria, Samuel Fosso s’installe à Bangui à l’âge de dix ans. Il devient apprenti photographe avant d’ouvrir lui-même son propre studio. A ses heures perdues, il commence à se mettre en scène seul ou avec des amis. Aujourd’hui, ses autoportraits sont connus dans le monde entier. Sa dernière série,
« African Spirits », rend hommages aux héros noirs.
Il revêt des habits qui rappellent les tenues des vedettes du music-hall de l’époque, dont on peut voir les images dans les magazines. Dans des poses qui suggèrent tout le glamour des scènes internationales, le jeune homme recrée un monde. Avec la série la plus récente produite par Samuel Fosso, « African Spirits », il entre dans la grande histoire. Une histoire qui renvoie aux rêves panafricanistes de la période précédent les Indépendances.
L’autoportrait, exercice en apparence voué à la représentation narcissique de soi, peut prendre des dimensions et des formes diverses, parfois contradictoires. Samuel Fosso glisse doucement d’une forme d’affirmation de soi à l’énoncé d’un « nous » qui le prend presque par surprise.
Les autoportraits de Samuel Fosso sont présents dans les collections des plus grands musées du monde : la Tate Modern à Londres, le Centre Georges Pompidou et le musée du Quai Branly, à Paris.


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CLAUDIE POINSARD

Claudie Poinsard est née à Douala, au Cameroun. A l’âge de 3 ans, elle part pour la France avec son père et s’installe à Aix en Provence. Elle fait ses premiers pas dans le dessin, l’utilisant comme un recours face à l’insondable solitude qui l’habite. Elle s’engage dans l’art, suit des cours à la villa Thiole à Nice.
Son parcours d’artiste est jalonné de rencontres d’où naissent des amitiés sans faille, … avec Marème Malong Meslin qui la ramène en Afrique, sa terre natale,  pour une exposition personnelle inaugurale de la Galerie MAM à Douala qu’elle dirige (1995, Cameroun). Cette collaboration passionnée et ce retour sur le lieu de son enfance font choc et s’essaiment en de nombreuses œuvres qu’elle expose sur le continent (Dakar, 1998), à Paris (1999) et sur la Côte d’azur (Menton, 2003).
Poinsard s’anime de laisser vivre son imaginaire, n’hésitant pas à s’écarter des sentiers battus, des voies canonisées de l’art contemporain qu’elle ne rejette pas pour autant. Elle est une inclassable, explorant des directions multiples, s’acharnant à s’extraire de la répétition comme pour préserver cette oriflamme vivante et précieuse qu’est l’acte du peintre.

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SIAKA SOPPO

Diplômé d’une école d’ingénierie en génie civil, Siaka Soppo Traoré est un photographe autodidacte burkinabé résidant à Dakar. Il a commencé à s’intéresser à la photographie en 2011 seulement mais a vécu une enfance influencée par des parents aimant les arts plus particulièrement la photographie et la danse. Sa photographie s’est tout naturellement tournée vers la scène, les expressions corporelles, et la nature. Pour compléter son art, il commence à s’intéresser à la réalisation de vidéo. Le regard de Siaka incorpore la nature, les hommes et leurs créations. Photographe officiel du projet SUNU Street, son action porte sur des restitutions photographiques et vidéos des évènements et une exposition de portraits de danseurs urbains sénégalais qui aura lieu au Centre Culturel Blaise Senghor.
«SUNU Street», « Notre rue », celle connue de tous, façonnée par ceux qui la traversent, ceux qui l’occupent, la dédaignent, la chérissent, l’ignorent, ceux qui l’habitent… La rue est à notre merci. Pourtant des milliards à l’emprunter nous oublions parfois de nous arrêter. De la regarder. En ébullition permanente, la rue est un vivier de trésors cachés.
A travers l’œil de son objectif, Siaka Traore s’est emparé de ces trésors pour nous livre l’énergie la plus juste des danseurs urbains sénégalais, récemment révélés par le projet SUNU Street.
Comme un appel visuel et sonore, les œuvres de Siaka Traore sont le fruit d’une interaction humaine et d’expressions plastiques alliant regard, lumière, et art cinétique.
Pourtant statique cette exposition nous invite aux fluctuations corporelles et repousse les limites de la photographie aux frontières du mouvant.
En constante dynamique, la rue est un lieu de valeurs positives, d’efforts et de passion pour les jeunes danseurs urbains et le travail de Siaka Traoré désert cette activité afin que nous puissions nous en approcher au plus près.
Nous espérons que cette exposition puisse vous mouvoir au cœur de « notre rue », de « votre rue » afin de l’appréhender dans sa forme vive et artistique.

joel-mpah-dooh

(c) Jérôme Bezzina

JOEL MPAH-DOOH

Joël MPAH-DOOH vit et travaille à Douala, au Cameroun et a étudié aux Beaux-arts de Amiens, en France.
En perpétuel introspection, il est constamment en quête d’innovation dans le travail qu’il effectue.
Sa technique inclut gravure et travail sur papier, toile, tôle ondulée, et récemment feuilles acryliques, tout en intégrant terre, peintures, argile, emballage, bois et craie.
Joël MPAH-DOOH explore la fragilité de la condition humaine, ainsi que la manière dont nous nous réinventons, pendant que nous nous mouvons et évoluons dans la cité.

Joël MPAH-DOOH fut artiste-invité à la « Bag Factory » de Fordsbury à Johannesburg.
Parmi ses expositions figurent « Rendezvous », qui était le point d’orgue de l’édition 2006 de la biennale sénégalaise d’art contemporain africain, Dak’Art. Il a aussi participé à « Connections », exposition organisée par la Fondation MTN, en 2001
Il a tenu des expositions individuelles et de groupe au Cameroun, en Autriche, au Sénégal, en France, au Liban, au Kenya et aux USA.

BILI BIDJOCKA

bili_bidjocka

Le peintre camerounais Bili Bidjocka naît en 1962 à Douala. Il vit à Paris depuis 1974, où

après la danse et le théâtre, il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts. Il considère, depuis quelques

années maintenant, l’art comme une énigme. Les réponses que lui ont apporté ses professeurs

aux Beaux-Arts, ces certitudes que l’on grave dans l’esprit des étudiants, se sont depuis

longtemps révélées insuffisantes. Sa confrontation aux lois du marché, à l’histoire et à sa

propre africanité ont été autant d’éléments qui l’ont contraint à revoir avec un oeil neuf les

notions de l’art. Après s’être essayé à la peinture, il s’oriente vers l’installation et les mises en

scène. Ses pièces se mettent à fonctionner comme des puzzles, des énigmes au long

desquelles il renouvelle l’interrogation essentielle sur le sens et la finalité de la création. Bili

Bidjocka participe à de nombreuses expositions internationales : les Biennales de

Johannesbourg (1997), la Havane (1997), Dakar (2000), Taipei (2004) et Venise (2007). Il

présente son travail dans plusieurs institutions muséales et galeries d’art : New Museum of

contemporary Art de New York ; ARC, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ; Palais des

Beaux-Arts de Bruxelles ; Goodman Gallery, Johannesbourg – Cape Town ; et à l'occasion de

l'exposition itinérante Africa Remix et « La Divine Comédie » par Simon Njami. Il est le

fondateur de la plateforme de création Matrix Art Project (MAP) à Paris, Bruxelles et New

York. Bili Bidjocka est un peintre. Son espace d’expression de prédilection est celui de la

peinture. Mais la peinture n’est pas une simple technique. Elle ne doit pas renvoyer à une toile

accrochée à un mur, à une palette de couleurs, mais bien plus à un vocabulaire, à une écriture

dont les règles relèveraient de l’initiation, c’est-à- dire d’une expérience déterminante. Tout

au long de sa carrière, Bidjocka s’est lancé dans une exploration de cet espace infini, en

utilisant tous les moyens qui étaient mis à sa disposition : vidéo, installation, acrylique, toile,

huile, architecture, poésie, jusqu’à ce qu’il se trouve au point où cette quête a enfin trouvé un

sens. Une harmonie, une logique. Cette quête n’avait d’autre objet que la quête, c’est-à- dire,

la connaissance. Nous ne parlons pas ici d’une connaissance terrestre, livresque, universitaire,

mais d’une connaissance alchimique, quelque chose qui procède de la magie.

yonkeu
TATCHEDA PATRICK YONKEU JOEL

Tacheda Yonkeu Patrick Joel est né en 1985 à Douala au Cameroun. Après une formation scientifique au collège catholique St Jean Baptiste de Bangangtè, il décide finalement de se dédier totalement à l’art.
Grâce à une bourse d’étude, Patrick part en Italie où il étudiera la peinture pendant 4 ans au sein de l’Académie des Beaux Arts de Bologne. Son parcours sera sanctionné par l’obtention d’une licence en peinture.
Toujours à Bologne, il approfondit sa recherche par de nombreuses collaborations entre l’Afrique et l’Italie, et par la création d’ateliers de peinture interculturels avec les écoles et le milieu associatif de la région Emilia- Romagna.

« As the first premise of my research, I question the idea in which the link between the spectator and the work of art would derive from a sequence of events and process, the result would produce harmony, vibrations, rhythm or an aura that I would name visual eroticism ».

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